DOSSIER
Distribution:
Avec : Teddy Bogaert, Maxime Coudour, Lucie Dordoigne, Rachel Huet-Bayelle, Lyazid Khimoum et Fanny Imber
Regard chorégraphique: Nans Martin
Graphisme: Nekro
Diffusion : Label Saison
Administration : Les Thérèses
Production:
Collectif du Prélude
Co-production et Résidence:
Les ateliers frappaz - Centre National des Arts de la Rue et de l'Espace Public, Villeurbanne, ANIMAKT, lieu de fabrique - Saulx-les-Chartreux
Résidence:
Accueil en répétition au Moulin Fondu, Centre National des Arts de la Rue et de l'Espace Public (CNAREP), Accueil en résidence au Studio-Théâtre de Charenton par le Super Théâtre Collectif, Le Lieu - Espace de créations et de résidences artistiques
Partenaire:
Avec le soutien du Fond d'Insertion pour Jeunes Comédiens de l'ESAD (école supérieur d'art dramatique) - PSPBB, avec l'aide à la diffusion de la Mairie de Paris
TELERAMA
Un spectacle de rue où le public, aux aguets, sera entre l'histoire et le présent, le réel et le fictif, l'imperceptible et l'insoutenable. Pour ressentir l'horreur de la guerre, la naïveté de l'enfance partie en fumée, la peur, l'espoir aussi.
Route 1 se présente comme une performance sensorielle et visuelle, un rapt artistique et engagé où il faudra avancer coûte que coûte.
ROUTE 1 de carole frechette
cree dans le cadre du spectacle "fragments d'humanites" collage de textes
MISE EN ROUTE DE FANNY IMBER ET MAXIME COUDOUR
ROUTE 1 c’est l’histoire d’un nouveau départ. C'est l'histoire d’individus qui découvrent d’où ils viennent et choisissent de marcher ensemble vers un ailleurs inconnu.
Qu’est-ce qui me pousse vers l’avant ?
Si j’écoute ce qui m’entoure, qu’est-ce que je comprends de nous ?
Il y a aussi cette perche qui est là pour écouter notre monde, écouter ce que nous avons à dire.
À travers la déambulation de cinq personnages, Carole Fréchette nous livre dans Route 1, un cri d’optimisme : avancer coûte que coûte. Fuir la guerre, mais surtout, se retrouver, ensemble.
Route 1 parle de brûlure, celle de la petite fille au napalm, celle de n’importe quel intime à vif. Route 1 parle de révolte, de détermination, d’inquiétude, d’hésitation et de tendresse. Route 1 c’est l’expérience à travers un spectacle d’un mouvement collectif qui renoue les histoires dans l’espace public: les histoires de chacun, l’Histoire du monde, l’histoire de cinq personnages.
Tout public à partir de 8 ans / Durée 45min
Crédit photo : Joseph Banderet / Alexis Boullay - Le Lieu / Loic Nys -
Sileks
NOTE D'INTENTION
Si nous avons choisi de monter cette pièce, c’est parce que son impact nous apparaît aujourd’hui essentiel. Elle nous concerne directement. La définition du mot ‘impact’, c’est d’abord le lieu, l’endroit où le projectile frappe. Dans la pièce, il ne reste du village que ses survivants qui s’en échappent, par la route 1.
La rue est aujourd’hui le premier lieu de la prise de pouvoir, de parole, le lieu des marches et des discours. C’est là qu’on circule, c’est là qu’on bloque, c’est par là qu’on avance. Le spectacle prendrait la forme d’un évènement, d’un rapt artistique et engagé. Dans nos mises en scène, nous avons toujours questionné la place du spectateur. Il est au centre du processus créatif et il peut expérimenter réellement certains des enjeux de la pièce.
Nous voulons créer un bain de sensations qui lie les spectateurs aux acteurs et les ancre tous, dans un même présent. Nous rêvons à des espaces à remplir, des espaces visuels et des espaces sonores.
L’aventure des personnages devient pour nous une aventure théâtrale. Jeune compagnie, nous avons trouvé l’unité et la force de notre groupe dans la rue, sur les routes.
Nous nous considérons comme des acteurs-créateurs engagés, en action dans la société, créant dans l’idée que nous participons à un mouvement, sans pour autant avoir de certitude. C’est en cela, que cette pièce nous concerne. L’envie de crier, sans avoir l’assurance d’être entendus ou de trouver les bons mots.
Dans Route 1, ce cri est d’abord solitaire. Il est celui qui subit, désintégré par la guerre, esseulé, privé de liens et de proches. Ce que les personnages tentent de faire est de retrouver la force du collectif.
La Montagne