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LE COLLECTIF

Nous avons fondé le Collectif du Prélude en 2017. Il est dirigé artistiquement par Fanny ImberMaxime Coudour (également metteur.e.s en scène du Collectif) et Sophie Anselme. Clément Bayart est également un des membres fondateurs de cette aventure. 

 

Nous tirons le nom du Collectif du Prélude de notre première pièce : LE PRÉLUDE DE PETER, une adaptation de la Bande-dessinée de Loisel (2010).

La naissance du Collectif devient une réponse politique au besoin de déployer notre identité, de défendre des textes dans l’espace public.

 

Le Prélude, c’est l’histoire d’une complicité artistique qui s’intéresse à la façon de faire et de penser le théâtre en collectif, mettant l’humain mais aussi le texte au centre de nos recherches. Notre point de vue est celui de comédien.ne.s qui mettent en scène, écrivent et jouent. 

 

Nous voulons travailler dans la rue pour sortir des espaces privilégiés de la représentation, pour œuvrer avec des publics mixtes, nouveaux, convoqués ou non. Travailler dans la rue pour occuper l’espace théâtralement, trouver les moyens d’y partager des textes d’auteur.trice.s et de les mêler à une parole directe, faite de l’instant d’une représentation.

En 2012, nous créons le premier volet de notre diptyque autour de MolièreAVARE qui a dépassé les 300 représentations. Dans ce spectacle, les comédien.ne.s ont appris tous les rôles et c’est au public de choisir la distribution. Nous travaillons à partir de ce texte que tout le monde connaît afin d’avoir l’espace suffisant pour expérimenter une prise de parole singulière dans l’espace public en relation directe avec le spectateur. Embarquer avec humour des spectateurs et spectatrices pour revisiter un texte classique. C’est à Aurillac cette année-là pour la première d’AVARE, que l’ancrage en rue devient une évidence pour nous. L’expérience est si heureuse que nous décidons de creuser le sillon. 

 

En 2014 DOM JUAN le deuxième volet de notre diptyque d’après Molière voit le jour et jouera pendant 6 ans plus de 150 représentations. Le Collectif y explore les méandres de la manipulation. Le fictif devient réel, l’accident se rend performatif et le trouble est jeté jusqu’au bout. Avec ce diptyque nous confirmons notre volonté d’interroger la place du spectateur. Ce dernier est dans chacune de nos mises en scène, un partenaire et un complice du spectacle qui se déroule.  

 

Notre aventure avec LABEL SAISON à la diffusion/production commence. Cette rencontre importante nous permet de continuer de nous professionnaliser, de penser notre identité et d’étendre notre réseau de diffusion. En 2017 nous commençons un partenariat complice avec LES THÉRÈSES à l’administration. 

 

Après ces aventures, deux nouveaux élans voient le jour. Travailler désormais avec une écriture contemporaine et s’atteler à parler de la nécessité du collectif. Nous lançons un nouveau projet pour 2018 : ROUTE 1, un texte de l’autrice québécoise, Carole Fréchette. Nous y partageons là l’obsession d’avancer à plusieurs comme unique certitude. Nous décidons d’aller encore plus loin dans notre rapport à la rue et nous développons une mise en scène sur une route de 80 mètres. C’est un spectacle Manifeste de ce que nous souhaitons défendre ensemble. 

 

Deux nouveautés se dessinent. Avec l’appui du chorégraphe Nans Martin, nous amorçons un travail sur la déambulation et le mouvement des interprètes. Nous développons une écriture sonore dans l’espace public avec l’usage d’une prise de son en direct.

 

ROUTE 1 confirme le Collectif du Prélude dans le paysage des Arts de la Rue. C’est avec ce spectacle que nous aurons pour la première fois le soutien de deux Centres Nationaux des Arts de la Rue et de l’Espace Public : Le Moulin Fondu et Les Ateliers Frappaz.

 

Lors de la programmation de ROUTE 1 au Festival Sens Interdits (octobre 2019), Carole Fréchette,  l’autrice, nous fait l’amitié de ces mots :

« Je n’ai jamais pensé que ma pièce pouvait être jouée en extérieur, dans une vraie rue. Aussi, la découverte de la production du Collectif du Prélude a été pour moi une révélation ! Leur mise en scène qui se déploie largement sur la voie publique donne un souffle magnifique à cette marche de manifestants.

J’ai été  impressionnée et émue par le travail du Collectif, par la justesse de l’interprétation, par l’intelligence de l’approche et par l’aisance avec laquelle les acteurs accueillent les spectateurs et créent avec eux, petit à petit, une petite communauté prête à regarder, écouter, ressentir. » 

CAROLE FRÉCHETTE

 

 

2019/2020 : Les Ateliers Frappaz nous commandent deux projets d’occupation de l’espace public. Nous inventons 10 FORMES, faux tournages de films en déambulation dans la Métropole du Grand Lyon mettant en valeur des textes de Hugo, Bradbury et Woolf pour la nuit de la Lecture. Avec nos Commandos d’Occupation de la Ville, nous faisons vivre sur 3 jours  des textes d’auteurs, des danses, du théâtre par happenings 

 

Fort-e-s de nos rencontres, de nos expériences, l’envie d’un nouveau projet pour notre Collectif marque l’année 2020 : monter LITTORAL de Wajdi Mouawad.

LES MEMBRES fondateurs

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MAXIME COUDOUR

FANNY IMBER

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SOPHIE ANSELME

ClEMENT BAYART

Le prelude

L'Association

Sophie Anselme / Comédienne / Dramaturge

Joseph Banderet / Photographe

Clément Bayart / Comédien

Teddy Bogaert / Comédien

Maxime Coudour / Comédien / Metteur en rue

Nicolas Chedaille (année 2020) / Comédien

Lucie Dordoigne / Comédienne

Simon Fraud / Comédien

Rachel Huet-Bayelle / Comédienne

Celia Idir / Régisseuse

Fanny Imber Comédienne / Metteuse en rue

Lyazid Khimoum / Comédien

Benjamin Lebreton / Scénographe

Vivien Lenon / Créateur sonore

Marie Maguet (année 2018) / Directrice technique

Nans Martin / Chorégraphe

Claire Marx / Comédienne

Neil Price / Régisseur général

Nicolas Richez / Régisseur

Jérôme Rodriguez / (année 2014) Comédien

Jean-Benoit Terral / Comédien

Fanny Véran / Costumière

Martin Verschaeve / Comédien

Président:

Antoine Loubat

Trésorière:

Annie Ginalhac

Administrateur- trice- s:

Jérôme Aghion

Emmanuelle Le Courtois

Christelle Pernette

Administration:

Les Thérèses

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